Ici, la mer entre dans les terres et dessine un paysage de marais, d’îles et de rives changeantes au gré des marées.
En face du bourg, les marais de Lasné rappellent l’histoire saline du golfe : remis en activité et classés espace naturel sensible, ils accueillent avocettes, échasses blanches, sternes et autres migrateurs — un milieu vivant qui impose des interventions soignées et des périodes de chantier respectueuses de la faune.
Quand l’eau se retire, une chaussée submersible de 400 m découvre le passage vers l’île Tascon : un trait d’union praticable quelques heures autour de la basse mer, à pied, à vélo ou en voiture. C’est un paysage spectaculaire… et une contrainte très concrète pour nos équipes : planification au rythme des marées, balisage renforcé et protection des fossés d’écoulement.
Au nord, Le Passage vit au tempo du petit passeur saisonnier vers Séné : un raccourci de quelques minutes qui économise près de 20 km par la route. À l’est, Lasné s’étire entre claires et herbus ; plus au large, Bailleron complète l’archipel communal. Nos chantiers suivent cette géographie : haies d’ornement dans le bourg, sécurisation d’arbres exposés aux vents de suroît près du rivage, entretien des haies bocagères en lisière de parcelles.
Concrètement, cela signifie : diagnostiquer la tenue des sujets sur sols humides, privilégier l’abattage raisonné quand un arbre menace une habitation, rogner proprement les souches pour libérer une emprise sans perturber les talwegs, et débroussailler de façon réglementaire en bord de zones sensibles (Natura 2000, marais). Les résidus sont broyés et valorisés en paillage quand c’est pertinent, ou évacués selon votre besoin.
































